Une fois annonce peut-être le début d’un coutume mais cette fois ci je m’en vais vous parler d’un sujet qui n’est pas lié ni à mon métier ni à l’informatique en général. Cette fois ci je m’en vais vous causer d’un sujet qui me tient beaucoup à coeur en tant que simple citoyen.
La rentré ce rapproche et je dois inscrire mon fiston dans une école pour septembre. Manque de chance, je vis dans un coin perdu au beau milieu de la cambrousse. Je n’ai rien contre l’école communale en général mais je vais faire une exception pour celle de mon patelin. Ce bahut est à l’éducation nationale ce qu’une enclume est à l’aviation de chasse. Il est hors de question que mon rejeton aille user ses fonds de culotte sur ces bancs là. D’ailleurs si tout les parents ou presque désertent l’école ce n’est sans doute pas sans raison. Je dis ça, je dis rien.
Pour faire les choses dans les règles : je suis aller demander à la Maire de bien vouloir me faire une dérogation pour que je puisse envoyer mon fiston dans une école plus loin. En argumentant que d’une part, il pourrait retrouver des cousines et ne serait pas complètement perdu mais en plus le projet scolaire semble plus en adéquation avec mon spécimen.
Et bien non.
Je me suis pris un four complet avec pyrolise et l’appli IPhone qui va bien en prime.
Vous comprenez, on a la chance d’avoir une école dans la commune. Si on veut la garder, on ne peut pas octroyer de dérogation.
Comprendre mon cul : OUI ! Et bien oui, j’aimerais bien comprendre tant que j’y suis. Pourquoi on accorde une dérogation à untel plutôt qu’a un autre. Si ce n’est pas du délis de faciès alors pourquoi les décisions ne sont pas motivées comme tout tribunal qui se respecte ?
Tout simplement car la France n’a pas su faire table rase de son passé monarchique. La nostalgie n’a pas que du bon.
Comme tout les élus qui se respecte, les maires gardent jalousement leurs petits privilèges.L’un d’eux n’est ni plus ni moins que le pouvoir de distribuer des dérogations comme bon leur semble. Un peu comme dans le temps, le roi distribuait ses grâces.
En deux milles et quelques bananes : je trouve ce genre d’anachronisme tout à fait insupportable.