Encore une nouvelle année

Une nouvelle année chassant la précédent, voici venir 2020.

Je ne vais pas vous souhaiter une bonne année ou quoi que ce soit d’autre. Ce n’est ni utile ni dans mes habitudes. Et puis de toute façon je pourrais souhaiter le pire comme le meilleur; cela ne servira à rien et rien de significatif ne changera pour l’année en cours. Sauf bien sur, votre regard sur ma petite personne en fonction de ce que je vous souhaiterais.

Si je vous souhaite une bonne année pleine de bonheur et de bonne surprises, vous serez sans doute ravis. Même si je n’en pense pas un traître mot mais c’est une autre histoire. En revanche si je vous souhaite une bonne MST et un contrôle fiscal bien raide; vous n’allez pas m’avoir à la bonne. Mais ça je m’en contrefous complètement. Tournez vous plutôt vers vos proches si vous en avez et si vous êtes en manque d’encouragements pour les douze mois à venir.

Quoi de neuf à venir pour le blog ?

Et bien pour commencer, je vais me remettre à écrire et essayer de pondre de nouveaux articles un peu plus fréquemment. Ça ne va pas être dur, car on part de bien bas. Attention c’est pas pour autant qu’un nouvel article va tomber toutes les semaines. Faut pas pousser quand même. On en reparlera le jour où j’aurais dépassé la borne des 20 abonnés. Passé le mur de la trentaine, j’ouvre un teepee et une boutique pour vendre les goodies du site. Je veux bien me faire tatouer la tronche du centième abonné sur la fesse gauche (nan je déconne, à choisir je me ferais encrer le doigt de Cohen de Paul Kidby dans le dos).

Concernant le contenu des posts, il ne risquera pas d’y avoir beaucoup de changements. Au menu, ma petite vie de dev, mes coups de gueules, et mes inepties habituelles.
Si on m’en fait la demande, gentiment bien sur, je pourrais même faire un article sur un sujet particulier ou répondre à une question. Je pourrais, c’est pas pour dit que je le ferais mais cela vous coûtera pas grand chose d’essayer.

Laissez des commentaires, ça me poussera à continuer.

[H.S] La carte et le roi

Une fois annonce peut-être le début d’un coutume mais cette fois ci je m’en vais vous parler d’un sujet qui n’est pas lié ni à mon métier ni à l’informatique en général. Cette fois ci je m’en vais vous causer d’un sujet qui me tient beaucoup à coeur en tant que simple citoyen.

La rentré ce rapproche et je dois inscrire mon fiston dans une école pour septembre. Manque de chance, je vis dans un coin perdu au beau milieu de la cambrousse. Je n’ai rien contre l’école communale en général mais je vais faire une exception pour celle de mon patelin. Ce bahut est à l’éducation nationale ce qu’une enclume est à l’aviation de chasse. Il est hors de question que mon rejeton aille user ses fonds de culotte sur ces bancs là. D’ailleurs si tout les parents ou presque désertent l’école ce n’est sans doute pas sans raison. Je dis ça, je dis rien.

Pour faire les choses dans les règles : je suis aller demander à la Maire de bien vouloir me faire une dérogation pour que je puisse envoyer mon fiston dans une école plus loin. En argumentant que d’une part, il pourrait retrouver des cousines et ne serait pas complètement perdu mais en plus le projet scolaire semble plus en adéquation avec mon spécimen.
Et bien non.
Je me suis pris un four complet avec pyrolise et l’appli IPhone qui va bien en prime.

Vous comprenez, on a la chance d’avoir une école dans la commune. Si on veut la garder, on ne peut pas octroyer de dérogation.

Comprendre mon cul : OUI ! Et bien oui, j’aimerais bien comprendre tant que j’y suis. Pourquoi on accorde une dérogation à untel plutôt qu’a un autre. Si ce n’est pas du délis de faciès alors pourquoi les décisions ne sont pas motivées comme tout tribunal qui se respecte ?
Tout simplement car la France n’a pas su faire table rase de son passé monarchique. La nostalgie n’a pas que du bon.

Comme tout les élus qui se respecte, les maires gardent jalousement leurs petits privilèges.L’un d’eux n’est ni plus ni moins que le pouvoir de distribuer des dérogations comme bon leur semble. Un peu comme dans le temps, le roi distribuait ses grâces.

En deux milles et quelques bananes : je trouve ce genre d’anachronisme tout à fait insupportable.

My HDD is dead

Dans la série de ma petite vie sans trop d’intérêt, je vous présente fièrement le tout nouvel épisode.
Le disque dur de mon PC portable vient de me lâcher comme une vieille bouse. La bonne nouvelle c’est que la machine est toujours sous garantie mais je ne me vois pas attendre trois semaines pour que l’on retire quelques vis pour changer une pauvre pièce. Ils bossent à la DDE les techs du SAV ?

Bon et bien pour faire une pierre deux coups, je vais en profiter pour passer au SSD et m’essayer à Archlinux.

Voilà, ceci expliquant aussi mes futurs retards pour la parution des articles.

 

Mes vœux mais pas trop

Le mois de janvier n’est pas encore terminé alors comme le veux la tradition : il n’est pas encore trop tard pour vous adresser mes vœux pour la nouvelle année. C’est la tradition, et comme toutes les traditions éculées qui ont encore court en France je rechigne à m’y soumettre.

Tout d’abord je ne suis pas sur de vouloir transmettre mes bons vœux à tout un chacun. Sur le lot du tout venant, il est mathématiquement impossible qu’il n’y en ai pas un ou deux qui mériteraient plus un coup de pelle que le moindre bon souhait de ma part. Statistiquement parlant, je pense que le nombre serait relativement élevé. Compte tenu de mon tempérament indigeste, il faudrait plusieurs agenda pour référencer tout ceux qui reverraient de me voir passer sous un train.

Par exemple, toi, l’hypothétique lecteur à qui je m’adresse en ce moment. Je ne suis pas plus sur de ta véritable identité que toi de la mienne. Qui sait si, une fois les masques tombés, nous serions à même de nous tenir dans la même pièce sans chercher à nous entre-tuer ? Mon hypocrite agnagoste comprend bien que si notre entrevue doit se terminer par un duel, les politesses sur la toute jeune année seraient vraiment déplacées. Puisque l’on ne se connait pas ou simplement par le travers de mes digressions, autant se dispenser des ronds de jambes inutiles. Quand on croise le fer on se jette des noms d’oiseaux, des gnons voir même des vases mais jamais au grand jamais des politesses. C’est une question de savoir vivre entre vauriens.

L’année je ne vous la souhaiterais pas bonne, d’une part car vous ne méritez certainement pas cette attention de ma part et d’autre part car je n’y crois pas une seule petite seconde.
Je ne suis pas de ceux qui versent dans la méthode Coué ou l’optimisme béa et niaiseux. Quand bien même je vous adresserais mes vœux (qui ne seront pas sincères pour deux sous mais passons) est ce que vous croyez un court instant que cela aura un impact mesurable sur les trois cent soixante cinq jours à venir ? Même au microscope vous ne verrez le moindre changement !

Vos belles résolutions, mais si vous savez les fameux vœux pieux de fin d’année qu’on fait après avoir abusé du champagne et qui passent à la trappe avec la cuite du lendemain.  Ces belles résolutions n’ont jamais changé quoi que ce soit, et pourtant dans le feu de l’action vous m’auriez juré la main sur le gilet : que cette fois ci c’était différent et que vous alliez enfin les tenir. Je ne sais même pas si je vous aurais d’un sourire cynique car il y a tout a parier que nous ne fréquentons pas les mêmes soirées.

Alors pensez bien que si vos belles promesses de changement (que vous n’avez pas réussi à maintenir en vie jusqu’à la fin du mois de janvier) n’ont pas su vous donner le magnifique avenir que vous appeliez de tout vos souhait : ce ne sont pas quelques platitudes hypocrites dégoisées par un individu de ma mauvaise trempe qui pourront y faire quelque chose.

Que Dieu vous  l’allonge.

Premier pas

Il faut bien se lancer. Les introductions ça n’a jamais été trop mon truc. Les étiquettes c’est bien plus simple et plus facile à comprendre. Moins de fioriture et de chichis, on va droit au but : il suffit de savoir lire ce qui est écris dessus.

Ceci est un blog, sur ma petite vie de développeur un peu spécial. Tout les devs sont tous plus ou moins azimutés faut bien l’avouer. Se découvrir une passion pour les lignes de codes, les pages man et les nuits à chercher les bugs : ça n’augure rien de bon pour la santé mentale. Pour certains c’était tout simplement ça ou collectionner les timbres. C’est kif kif, sauf qu’on gagne rarement sa vie en collectionnant les timbres.

Il y a aussi ceux qui n’ont vu dans le développement qu’une opportunité de carrière. Le marché du travail aurait été propice aux vendeurs de chaussures qu’il se serait taillés une spécialisation dans la semelle et le lacet. Je n’ai pas trop envie de m’attarder sur ce genre de personnages. Rien de bon dans l’histoire n’est sorti des poches d’un opportuniste, et je veux bien dépoussiérer mon Michelet pour m’en assurer.

A faire les choses sans passion ont fait rarement des merveilles. Là encore, j’attends qu’on me démontre le contraire.

Je suis phpiste, symfoniste et libriste convaincu et assez difficile à vivre au jour le jour.

J’ai des avis bien tranchés, que je présente souvent sans aucun tact ni douceur. Pour autant je ne prétends pas détenir la science infuse et il m’arrive (souvent) de me planter dans les grandes largeurs. Si, à chacun de mes ratés une main secourable m’avait foutu une claque derrière le crâne j’aurais sans doute progressé beaucoup plus vite et je serais peut-être conférencier à l’heure qu’il est. M’ouais faut peut-être pas pousser non plus mais je serais sans doute un cran au dessus de ce que je suis actuellement.

Donc mon cher lecteur, si tu penses que je suis dans l’erreur fait le moi savoir. Penses quand même à y mettre les formes et à argumenter à minima tes propos. Dans la mesure du possible, je n’ai que deux mains, tout autant d’yeux et moitié moins de fiston, les journées ne font que vingt-quatre heures et il m’arrive de dormir. Néanmoins je n’ai pas encore un emploi du temps de ministre alors je devrais pouvoir trouver un moment pour répondre.


Desert Plant by Clark – CC BY-NC